Est-ce le hasard ou la malchance qui en court ? Tous deux m’acquièrent la peine, tord-boyaux à boire, Quand cette infortune m’exhale, bénévolement, l’espoir, Me compactant le cœur de malheureux débours.
Où je m’en aille, l’avanie s’appose, allègre, à bord, M’acquittant tant de fortune, gracieusement, Me dévastant la tendance comme j’en avais tort, Une telle propension m’ait offerte, gratuitement.
J’ai prié le cœur de rester coi et la foi de se taire, Et de prendre la vie comme elle leur provienne, De son malheur ou réciproquement, c’est son affaire, Et n’harponner de ses fleurs que ceux qui conviennent.
Le nectar peut être plus amer que la coloquinte, Mais de celle-ci, on extrait tant de remède, Et affleurer les épreuves de leur labyrinthe, En gravant sur mon avenir ses empruntes.
Quand mes desseins mirent un futur florissant, La chance fît sourde-muette, le destin aveugle, A des moments seyants qui semblent complaisants La détresse s’empare comme pépère aigle.