LES PRÉMISSES DE MES TOURMENTS - َAli Mbarki
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Rien ne vaut la peine de me tourmenter Que d’avoir un ami, de trahison, hanté, Qui occulte la haine, prétend l’amitié, Fortement, à mes angoisses, est initié Dénué de lucidité, loue l’animosité, Gage l’atonie, se baigne dans l’atrocité, Limoge l’innocence, s’inféode à l’impatience, Dissout l’apparence dans sa méconnaissance.
Rien ne vaut la peine de me supplicier Que d’avoir des parents qui sucent mon sang, Sans faire, autant, signe à mes préoccupations. A mes douleurs ne compatissent et de n’y associer. Encore vivant, ma chair, veulent partager. Dans ma baignade, ne savent plus nager. De leur aisance, ne veulent plus discuter. Par tout ce monde je me trouve persécuter.
Rien ne vaut la peine de me torturer Que d’aimer une femme, la rébellion l’a procurée. Pour lui faire honneur, je me trouve engager En lui enflant les écrins, d’or et les poches d’argents. De ma satiété réjouit, me prend pour lige pigeon. Satanique d’esprit, a pu, ses souhaits soulager, Se bannit dans une atmosphère proéminente, Sadique, sacro-sainte, vipère continente.