L’ETERNITE VITALE - Ali Mbarki
A l’ultime vérité, personne ne se donne, Tout en dénie et à la vie se cramponne. Ne sont iniques que ceux à eux faisant grâce En bernant tout le monde pour parer leur face.
L’être, de part sa prémisse progéniture Voudrait, mordicus, disposer de la nature. Un vouloir, jadis, a fait saillie ses ignés désirs Où son esprit s’acharne, transcendant, pour se ravir,
N’espérer mettre son échéance à l’évidence, Présume vécu l’infini dans une opulence En repoussant la réalité de son jugement Prétend ignorer l’étoile et son avènement.
Ignorant, bilieux, fait semblant est-ce l’être, Ou sa charpente burinée le permit d’y renaître ! Ou la vie est tellement allègre et séduisante, Qu’elle soit éternellement prépondérante !